Ajax loader
En poursuivant votre navigation sur le site, vous acceptez les cookies.
La caricature politique de la Révolution Française à mai 68
La caricature politique de la Révolution Française à mai 68
Avant la Révolution, la caricature se fait discrète , clandestine, étouffée par la
monarchie, elle se vend sous le manteau. La Révolution va changer les choses et permettre l'éclosion d'un marché de l'estampe en série dans lequel la caricature va s'épanouir. Le mouvement révolutionnaire garantit aux artistes une plus grande liberté, même si la censure, après avoir été abolie par l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, sera ultérieurement réintroduite. La production satirique graphique ne s'arrête pas. Loin de disparaître sous le Consulat, puis l'Empire, elle permet enfin de poser les fondations sur lesquelles la grande production satirique des années 1830-1870 - dont Honoré Daumier, Jean-Jacques Grandville ou Paul Gavarni sont les plus illustres représentants va s'appuyer. La fin du XIXe siècle voit en France l'avènement de la presse marchandise et le développement de la presse populaire. La presse satirique va cependant subsister : de 1901 à 1914, l'Assiette au Beurre, hebdomadaire de seize pages en couleurs à tendance anarchiste, constitue l'aboutissement de la caricature sociale et de moeurs.
Au XXe siècle, le mouvement de mai 68 permet à une jeune génération de s'exprimer dans une presse alternative et parallèle comme Hara-kiri et Charlie-hebdo sur le registre de la provocation vis-à-vis du public bien-pensant et de ses valeurs. On assiste cependant à une mutation : le dessin de presse va progressivement remplacer la caricature et la formation, le statut et les pratiques des dessinateurs de presse évoluent. Ils se revendiquent dessinateurs-journalistes
Page
sur 1
Affichage
Résultats par page
Sélection active
Gérer mes sélections