Louise-Elisabeth Vigée Le Brun, grande portraitiste du 18e siècle
Louise-Elisabeth Vigée Le Brun a su concilier carrière artistique, célébrité et féminité.
Elle obtint ses premières commandes à l’âge de 15 ans, ses maîtres sont Raphaël, Michel-Ange et Le Corrège. Elle devient très vite l’une des portraitistes les plus réputée du 18e siècle et peintre officielle de la reine Marie-Antoinette à qui elle vouait une admiration sans borne. Son talent est reconnu de façon unanime, sans que jamais sa condition de femme ne constitue un obstacle à sa carrière. Elle connut les fastes de la cour sous le règne de Louis XVI. Elle se fait l’écho des modes et des courants d’idée en vogue chez les élites « éclairées » de la fin du 18e siècle. En 1789, elle choisira l’exil, parcourant les cours d’Europe : Florence, Rome, Venise, Vienne, puis la Russie, l’Angleterre.
En 1800, elle reviendra en France et rédigera « Souvenirs », elle écrit « Peindre et vivre n’a jamais été qu’un seul mot pour moi ».